Visitation : Pourquoi ce nom ? 

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Saint François de Sales choisit ce nom en référence au passage de l'Evangile rapporté par saint Luc (1, 39 45) où Marie se rend en hâte, aider sa cousine Elisabeth. C'est la rencontre cachée de Jésus et de Jean Baptiste dans les entrailles de leurs mères. Sainte Elisabeth reconnait en la Vierge Marie, la Mère de Dieu et la proclame bénie entre toutes les femmes. 

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Chapelle de l'Ordre de la Visitation : c'est quoi ?

 

Saint François de Sales (1567-1622) fonda l'ORDRE de la VISITATION avec sainte Jeanne de Chantal (1572-1661) en 1615. 

Un ORDRE est un ensemble de monastères qui suivent les mêmes règles de vie reconnues par l’Église. Dans l'ORDRE de la Visitation, si les règles sont communes, les monastères ont une indépendance totale les uns par rapport aux autres. Ils ne sont pas placés sous la direction d’une supérieure générale, ce qui permit à chaque communauté d’acquérir ses spécificités : broderies, enluminures, orfèvreries, arts graphiques ouvrages en textiles, pensionnat, travaux agricoles.

L'ORDRE de la Visitation est contemplatif, c'est à dire voué à la prière et cloitré, c'est à dire hors du monde dans une vie de communauté. Depuis la première fondation, 355 monastères ont été fondés dans le monde, près de 80 000 visitandines ont suivi la règle de l'ordre de la Visitation.

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Quel est l'esprit de la Visitation ? 

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Saint François de Sales appelait ses filles à la sainteté non par des voies d’austérité physique ou morale, mais par l’abandon à la volonté divine. Il les invitait à partager la vie cachée de Jésus dans le sein de la Vierge Marie,  par une pratique de la charité, de la douceur, de l'abandon de soi, vécue en communauté. C'est un esprit tout en nuance, en douceur, en humilité. Les œuvres artistiques des Visitandines sont splendides, elles reflètent l'équilibre, la charité et l'offrande de leur vies. C'est dans l'un de ces monastères de la Visitation, à Paray-le-Monial, que Jésus-Christ apparue à Sainte Marguerite-Marie pour lui monter son Sacré-Cœur et lui dire l'étendue de son amour pour les âmes.

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La fondation du couvent au Puy

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La fondation du Couvent de la Visitation au Puy-en-Velay remonte à 1630. La première communauté s’installa tout d’abord près de la place Saint-Pierre au-dessus du collège Saint Régis. La mère supérieure, Elisabeth Perrin, fit édifier un premier bâtiment et une petite église dont rien ne subsiste actuellement. Puis face à l’affluence des novices de nouveaux bâtiments, dont une église plus spacieuse fut construite de 1652 à 1655.

 

 Le style de la chapelle

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​La chapelle est dans un style très sobre qui correspond au plan type de l’ordre de la Visitation : vaisseau unique à chevet plat et plafond, dénuement de la façade. Le coutumier et directoire de 1637 disait : « Tous les bâtiments seront faits solidement mais simplement à la capucine sans ornement avec ouverture ni ailleurs sculpture ciselure cordon entablement de pierre de taille et en tout on suivra le plan tant qu’il se pourra afin que les monastères ne ressemblent point avec les maisons séculière ».

Sainte Jeanne de Chantal fit des reproches aux monastères de Troyes et de Nevers pour leur manque de sobriété dans les 'embellissures' du bâtiment et leurs manquements à la règle.

L’autel seulement pourra être riche et précieux (Constitution p 54) Il peut avoir des fresques murales et des retables. Les bienfaiteurs jouaient un rôle de premier plan dans la décoration des chapelles.

On décora la chapelle du Puy, avec des panneaux sculptés par Vaneau (1653-1694). La sacristie contenait un autel, une table et chaises, un lavabo, un chasublier.
Le confessionnal était situé vers la sacristie. A la porterie il y avait un tour pour faire passer les objets à l’intérieur. Le parloir était séparé par une grille.
La durée des visites était comptée par un sablier. Très rarement le parloir pouvait servir de salle à manger pour un missionnaire ou un évêque de passage. Toutes les pièces du monastère étaient dédiées à des saints.

En 1696 le couvent construit une deuxième aile, et le cloître est élevé. Puis une troisième aile en 1701.

Vers 1710 l’église s’enrichit d'un magnifique autel et en 1760 l’église se pare d’ornements dorés dont il ne subsiste aujourd’hui que le tambour de l’église exposé au musée Crozatier. Le retable du maître-autel fut sauvegardé par son transfert à la chapelle des Pénitents à Saugues.

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La chapelle est désaffectée 

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"À la Révolution, le 29 septembre 1792, les sœurs, au nombre de 34, sont expulsées. de leur couvent. Peu de temps après leur maison est transformée en prison et la chapelle attenante en tribunal révolutionnaire". ("Le diocèse du Puy-en-Velay des origines à nos jours" Pierre Cubizolles p 294). 

"Cent cinquante ecclésiastiques environ, furent incarcérés au Puy, principalement dans les anciens couvents de la Visitation et de Saint Maurice." Livre de Tavernier 1938 "Le diocèse du Puy pendant la Révolution" p110.

Dans ce même livre page 113, selon les archives : "Michel Rome, curé de Bains, mort à la Visitation et Benoit Limousin, de la Chapelle d'Aurec, ancien curé de Saint-Victor-Malescourt, mort à la Visitation". 

La plaque commémorative sur le mur de la chapelle témoigne que là, furent jugés les compagnons de Jéhu.

 En 1904 l'ancien couvent fut détruit avec la percée de la rue Jules Vallès à l’ouest de la chapelle.

La chapelle désaffectée fut transformée en gymnase. Puis il y eut un projet d'appartements et garages, qui ne fût pas agréé pas les architectes des bâtiments de France.

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L'esprit de la restauration

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En juin 2019, la Fraternité Saint Pie X signe l'achat de la chapelle de la Visitation au Puy-en Velay. Un projet qui est le fruit de l'enthousiasme des pèlerins pour ce haut lieu marial du Mont Anis au Puy-en-Velay. La chapelle sera restaurée dans le respect de son histoire et des particularités du bâtiment.

 

Qui est la Fraternité Saint Pie X ?

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Le refus du désordre liturgique et des nouvelles doctrines a valu à la Fraternité bien des incompréhensions. Néanmoins, aux yeux d’un grand nombre, elle est de nos jours le solide bastion de résistance à ce que le pape Paul VI appela : « l’auto-démolition de l’Eglise ».

Elle est aidée efficacement dans cette tâche par plusieurs communautés religieuses animées du même esprit et du même zèle pour la gloire de Dieu et le salut des âmes.

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La Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X est un témoin vivant de la fécondité de la tradition catholique. Elle ne cesse en effet, partout dans le monde, de construire de nouvelles églises, écoles ou séminaires. De nombreux chrétiens ont retrouvé par elle la foi, une vie chrétienne fervente en même temps que la paix et la joie.

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La Fraternité Sacerdotale Saint Pie X est active sur les cinq continents. Elle compte également une branche de Frères religieux ainsi que des Sœurs et des oblates qui aident les prêtres dans les différentes communautés.

Conformément à la volonté de son fondateur, Mgr Lefebvre, "Le but de la Fraternité est le sacerdoce et tout ce qui s’y rapporte. " 

Toute sa vie, Mgr Lefebvre s’est occupé de la formation des prêtres, et c’est dans ce seul but que, déjà parvenu à l’âge de la retraite, il fonda en 1970 la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X. Durant vingt ans il résida au séminaire d’Ecône, s’occupant de la formation des futurs prêtres, leur transmettant son amour de l’Eglise, son attachement à la Rome éternelle, maîtresse de sagesse et de vérité.

La Fraternité n’a pas de spiritualité particulière, si ce n’est la dévotion au Saint-Sacrifice de la Messe, renouvellement non sanglant du Sacrifice de la Croix du Sauveur, trésor transmis par la Tradition de l’Eglise et que la Fraternité ne garde pas seulement pour elle-même. 

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